La Rioja à Mendoza par Talampaya



Nous revoilà toujours présents sur nos vélos.
Tout en longeant de nombreux champs d'oliviers, nous sommes passés par 2 villes de taille moyenne pour prendre quelques jours de repos avant de reprendre notre trajet vers le sud.
Catamarca et la Rioja sont des villes que nous avons trouvé tranquilles avec des centre-villes qui s'animent le soir dès 17h jusque tard dans la nuit.
Nous y avons fait nos courses chez Carrefour, bien implanté en Argentine et mieux vaut éviter les promos si vous ne souhaitez pas faire la queue jusque sur le trottoir. Pas toujours simple non plus. Il faut choisir son heure. Souvent pas trop tard pour qu'il reste des billets dans la machine et pour ne pas faire la queue là aussi sur le trottoir.



Puis nous avons quitté la route 38 à Patquia pour la N150 sous une chaleur étouffante. 100km de route et nous plantons la tente sur le bord de route.


Pas d'autre possibilité puisque des clôtures qui ne servent à rien sont à 30 m de chaque côté de la route. Un point d'eau où nous aurions bien profité de la douche improvisée mais pas moyen de faire couler l'eau malgré l'ouverture de 2 grosses vannes.

la fausse douche au fond

tout ça pour dire que c'est elle qui porte le chapeau...

Peu de circulation sur cette route 150. Nous passerons notre nuit tranquille en dehors d'un orage qui nous a bien tourné autour sans trop nous toucher pendant la nuit.

par contre sur la route...


 Le lendemain, il nous faut repartir vers Talampaya. Pas facile de trouver de l'eau en chemin.
On nous dépannera dans une école perdue au milieu de nulle part. (on se demande d'où peuvent bien venir les élèves.)

voiture de grand tourisme

On trouvera 30km plus loin de quoi se restaurer dans un petit resto perdu lui aussi dans la pampa.

Talampaya…

Encore une centaine de km dans la journée et nous arrivons à la porte du parc de Talampaya.


 Un vieux poste de garde abandonné nous servira d'abri pour la nuit. En dehors des vaches encore en vie parce qu'elles ont échappé au pare-choc des camions, nous ne serons encore une fois pas dérangés.


Un site que trop de cyclistes évitent. Dommage pour eux. Entre Cafayate et Mendoza pourtant il n'y a pas grand chose à voir.


Quelques emplacements de camping, (payants) à l'entrée du parc, nous permettront de planter la tente le soir.
Nous y retrouvons avec plaisir "la terre dans le guidon" que nous avions quittée à Cafayate et qui avait pris un chemin quelque peu différent du nôtre.
Nous pouvons ainsi profiter ensemble de superbes paysages.



Encore un canyon pourrait-on dire, mais on ne s'en lasse pas. Ils sont si différents à chaque fois.



Un apéro avec du Torrontes (un vin blanc) nous sera même servi en chemin accompagné de délicieuses olives. Cela dit au prix de l'entrée, ils peuvent bien faire un geste.



Après une bonne bière fraiche avec d'autres Français rencontrés dans le "bus", nous finirons la soirée autour d'une pasta partie, encore…

Poulet a l'estragon
Lapin a la moutarde

Pas de chance, on aurait bien fait un asado de diplodocus ou de tyranosaures mais la viande était trop dure. On se serait bien repliés sur un steak mais là, la viande était trop faisandée.

Ceux la n'ont pas bien lu la pancarte.

Le lendemain, nous reprenons la route dans l'autre sens avec la famille à vélo. Pas facile avec le vent de face encore moins avec la position droite des Pinos.


Nous trouverons 3 km après la sortie du parc de quoi nous restaurer et profiter en même temps d'un bon bivouac dans le "jardin" du kiosco.


1200 km par semaine

Nous ne sommes plus très loin de St Augustin de la Valle Fertile.

Jerome fait l'interessant avec quelques epines sur son pneu

Après avoir fait un tour à l'office du tourisme, nous plantons la tente au camping municipal soit disant ayant changé de gérant et ayant retrouvé un aspect agréable.

Pour les courses en caddie, le port du casque est conseille

Ouais! ben il est vrai que le type de l'office du tourisme était bien sympa et qu'il est payé par la commune mais le camping n'était pas si terrible que ça.


Trop crevés pour aller plus loin et proche d'une rivière pour que les enfants fasse trempette, nous y passerons notre première nuit.

Dès le lendemain matin, avec Jérome, nous avons sillonné la ville pour faire le tour de toutes les cabañas. C'est à la dernière visitée que nous poserons nos bagages.
Un havre de paix avec gazon, barbecue et piscine.
 Du pur bonheur de détente avec un asado super bon que nous dégusterons à la tombée de la nuit.


Ce fut quelques jours de bonheur partagés avec Delphine, Emma, Justin et Jérome, Cette famille de cyclo que nous avons croisée à plusieurs reprises depuis Tupiza en Bolivie. Nous nous quitterons "définitivement" pour la fin de nos voyages respectifs. laterredansleguidon
Eux partant en bus à Mendoza pour prendre ensuite un avion à Santiago le 25 vers la Nouvelle-Zelande et nous, nous dirigeant vers Mendoza.

Un des nombreux sanctuaires a la defunte Correa... merci la pollution...

Si la route au départ de la Vallée Fertile est tranquille, il n'en est pas de même lorsqu'on rejoint la route 40 quelques 20km au sud de San Juan. 
La circulation y est très dense et il nous reste plus d'une centaine de km à faire.
Pour couronner le tout, un fort vent de face nous ralentit.
On trouvera un coin pour planter la tente dans un coin assez poussiéreux mais mieux que le premier endroit où  une multitude de piquants recouvraient le sol, semblables à ceux du lac Powell. Le temps d'y pousser les vélos sur 20m et les pneus comme les semelles de nos chaussures en sont recouverts.
Chance pour nous, pas de crevaison mais les matelas n'auraient pas supporté.

programme de reabilitation...

Le lendemain, le vent est toujours là et cette satanée circulation. Faut reconnaitre que pour la première fois, on sert un peu les fesses. Et quand on lit ce qui est arrivé dans le même temps à une autre famille à vélo, sur la route vers Bueno Aires,  on a de quoi les serrer.
20km avant l'arrivée sur Mendoza, des camions et autres fous de la route nous mettent encore plus à l'épreuve. On se laissera prendre au stop.
Et là… la chance nous sourit… Nous sommes à Mendoza…
Vous devrez attendre (pas trop longtemps, promis) la suite de notre aventure…

Noël approche

A savoir

A la Rioja
L'hôtel Mirasol, a cote de la Plaza 9 de Julio, rue Rivadavia, a des prix corrects et vous aurez une chambre bien au calme pas loin du centre ville.


Un bon resto, un peu cher mais vous servant du bon vin et de bons plat. Le restaurant Joaquin (tiens… ce nom me dit quelque chose ;-) ) dans la rue Rivadia aussi.



A Talampaya
Le camping est à 35 pesos en 2014. Il est juste derrière le parking qui se vide à 19h . Nuit tranquille assurée. Eau potable, douches chaudes et WC.
Le parc ne se visite qu'en petit car. Pas de véhicule personnel même pas le vélo…
L'entrée du parc était à 80 ARS (le pesos argentin) tout ça pour ne rien voir, puis il vous faudra remettre 280 ARS/p. pour la visite.

A la sortie sud du parc Talampaya, à 3 km sur la route de St Augustin de la valle fertil, vous trouverez de quoi vous restaurer et faire le plein des sacoches voir d'y planter la tente gratuitement.

Après St Augustin, l'eau se fait rare… on en a trouvé seulement  à Los Papagayos (vous pouvez demander chez le maçon pour bivouaquer)



puis à  Defunte Correa (c'est aussi une ville)( là ça coulait de source ;-).

Pour planter la tente c'est à 2/3 km la sortie de la ville en haut de la côte, à droite de la piste cyclable.
La piste cyclable file jusqu'à San Juan…



8 commentaires :

  • Olévélo | 25.11.14

    Salut les Zwooof !
    Merci pour le clien d'oeil, nous aussi on avait déja serré les fesses entre San Juan et Mendoza en faisant du stop ! L'Amérique se termine pour vous aussi ! On se retrouve à Bangkok, on a réservé un hotel apparement pas mal et leur van vient nous chercher à l'aéroport pour rallier le centre ville. Nous, on répare et on se soigne, mais tout va bien,
    Guillaume

  • Anonyme | 25.11.14

    Hello les amis!!

    Aaaaaaaahhhhhhhhh enfin de vos nouvelles !!! Des bonnes, des très sympas ..

    Ai fait une petite visite à "La terre dans le guidon" (et j'ai beaucoup aimé Robin Lapin le voyageur!) parce que décidément les voyageurs à vélo empruntent des routes qui se croisent, s'entrecroisent, s'éloignent et se retrouvent.. Il vous reste à imaginer une rencontre , quelque part en France ou ailleurs, avec tous les vélos et tous les pédaleurs..

    Côté photos.. pas possible, tu utilises la fonction "saturation" avant de mettre en ligne, Patrick! Le rouge des roches est incroyable (le blanc sale des vieilles bouteilles de plastique est, lui, vraiment navrant).

    Côté littérature .; pour amateurs d'énigmes policières, je recommande la lectures de "6 problèmes pour Don Isidro Parodi" écrit par Jorge Luis Borges sous le pseudonyme de H. Bustos Domecq. Auteur argentin (sinon, ce n'est pas drôle), bien sûr. Bon à savoir : se tiendra à Paris au mois de mars 2015 un salon de la littérature argentine.

    Et puis un petit moment de réflexion.. dans les divers travaux que Jade doit accomplir d'ici la fin de l'année, un joli projet de recherche avec le thème suivant " le voyage implique-t-il de se déplacer ?"... je prends tous vos arguments pour plaider la cause d'une réponse positive à la question (euh... pour la réponse négative, je me demande qi je ne suis pas qualifiée, !!!)
    Je salue bien bas vos mollets à défaut de votre goût pour les boissons coca coliennes, bises
    Gala

  • Anonyme | 26.11.14

    Superbe, ça donne vraiment envie. Du vélo, de la bonne bouffe et des rencontres, quoi de mieux ?
    Bonne route les amis, bientôt l'Asie !
    Fred, Les Pieds Devant

  • Zwoofff | 27.11.14

    @Olevelo
    Oui chaud cette portion de route.
    A bientôt à Bangkok

  • Zwoofff | 27.11.14

    @ Gala
    Oui désolé pour le manque de nouvelles que nous ne donnions plus aussi régulièrement. Mais en voyage se connecter à internet n'est pas toujours simple. Mais on n'oublie pas nos lecteurs...
    Non, non les photos ne sont pas saturées, c'est réellement la couleur de la roche. Superbe c'est pour ça qu'on vous le fait partager et encore on ne vous montre pas tout pour vous laisser encore de quoi découvrir lors d'un voyage futur... qui sait?
    Pour Jade, nous pensons qu'elle n'oubliera pas les nombreux voyages qu'on peut faire en rêvant... Rêver est important sinon comment accomplir ses rêves?
    Bizzz

  • Zwoofff | 27.11.14

    @Fred
    Le bouquet de ce voyage en Amérique du Sud nous l'avons rencontré à Mendoza (article à suivre) et quelle fin... Bon vin et bonne bouffe... A suivre...
    Maintenant, nous sommes à Santiago prêts à partir vers l'Asie. Le stress commence comme à chaque fois qu'on doit prendre l'avion (cartons, passage avec nos vélos bien lourds, etc.)

  • La Terre dans le guidon | 8.12.14

    Jérôme continue "à faire son intéressant" avec son pneu en Nouvelle-Zélande !

  • Zwoofff | 8.12.14

    @ La terre dans le guidon

    Warffff! :-))

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