Paracas

Notre départ vers Paracas se fait donc en car avec Cruz Del Sur.
Un taxi nous emmène à la station de bus avec nos vélos encore dans leurs cartons.
Chez Cruz Del Sur, c'est un peu comme à l'aéroport. Des vigiles, du personnel pour faire entrer et sortir les bus de la station, une hôtesse, une pesée des bagages et un contrôle pour monter dans le car. Même le chauffeur du bus aura droit à un contrôle  d'alcoolémie obligatoire. Les 20kg de bagages chacun sont compris dans le prix de nos billets. Comme à l' aéroport, on paiera un supplément de 30 Sols par vélo. Cher pour un pays comme ici.


Le car est confortable. Le voyage lui un peu moins. On sera obligés de se taper un film en espagnol. Je dis "obligés" car ici pas de son qui passe par un casque individuel. Non! le son nasillard sort du haut parleur juste au dessus de chaque passager. L'hôtesse du genre "je souris que quand je me brûle" aura tout de même la gentillesse de baisser un peu le son. Le repas servi à bord est lui aussi digne des plus mauvais vols aériens.


Les paysages qui défilent sous nos yeux, le long de la panaméricaine, nous réconfortent par le choix de voyager en bus. Beaucoup de camions circulent, ça double un peu à la "pousse toi de là que je m'y mette" et la poussière et le sable accompagnent ce paysage triste qui borde cette voie rapide.
Arrivés à Paracas, c'est quand même le deuxième effet Kisspascool.


Si Paracas est reconnu pour être un site touristique, on est tout de même bien plongé au cœur du Pérou et de sa vie… différente, dirons nous.
Il va falloir s'y faire, puisqu'on est partis pour 2 à 3 mois dans ce genre d'environnement.




Nous passerons 2 nuits au backpacker House de Paracas. Le temps de jouer aux touristes. Visiter les îles Ballestas et la réserve de Paracas.


Pour la visite des îles, impossible d'échapper au bateau touristique. Un hors-bord pour 30 personnes. Cela dit ça reste assez conviviale et pas désagréable. On a pu apprécier les paysages et les couleurs chatoyantes des rochers.


Apercevoir des dauphins à la sortie du port.


Passer voir le Candélabre dont on ne sait toujours pas si ce sont des pirates, des extraterrestres ou une grosse taupe qui a laissé ces traces formant un gros chandelier.

Cormoran
Huitrier noir

Voir de nombreux oiseaux d'assez près. Allez je vous fais la liste version Anne-Marie : Des gros oiseaux moches avec un goitre, des pinegouines, des fines mouettes, des grosse mouettes, des oiseaux noirs et même des oiseaux noirs avec un bec rouge.
(traduction dans l'ordre : des pélicans thage, des manchots de Humboldt, des sternes incas, des fous variés, des cormoran de Bougainville et même des huitriers noirs)


Observer des lions de mer qui sans traduction peuvent aussi s'appeler otaries à crinière paressent sur les rochers. C'est là le problème. On avait beau les appeler même en espagnol, il n'y a que le fier du milieu qui a bien voulu nous répondre.


Une vraie carte postale. Manquait le soleil qui n'avait pas décidé d'être de la partie. Sûrement qu'il ne voulait pas nous imposer un trop fort contraste avec le ciel de Lima.


Enfin vers 11h, le fainéant a bien voulu se montrer. Ça tombe bien parce qu'on repart cette fois vers la réserve nationale de Paracas. Cette réserve peut se faire à vélo mais pas de chance, les nôtres sont dans les cartons pour reprendre le bus vers Nasca le lendemain. Ah zut alors, va falloir prendre le petit bus à touristes.


Un gros désert, de sable, de roches et surtout de sel. Sel qui est travaillé un peu plus loin pour l'exportation vers les pays qui ont des hivers neigeux, histoire de faire fondre la glace.


Un arrêt à la plage Roja nous apprendra que la couleur du sable vient des roches environnantes et pas du sang des nombreux cadavres d'otaries qui jonchent le sol. Ça rassure mais on ne sait toujours pas pourquoi, tant d'otaries viennent mourir là. Même les petits. On a bien une idée avec la quantité d'ordure qui traine partout dont les sacs plastiques toujours indigestes pour la nature.



On finira par nous emmener à la pointe de cette magnifique crique, là où se trouvent quelques restos à touristes.


Nous, on se mangera nos sandwichs au thon à 10 m d'une peau d'otarie, 6 m d'un groupe d'oiseaux affamés à l'abri du vent derrière un vieux rafiot naufragé sur la plage.


La cathédrale qui a perdu son arche qui la reliait à la côte,  lors du tremblement de terre de 2007.

Reste que c'est une réserve magnifique avec de belles couleurs et que nous en prenons plein la vue. On vous laisse admirer quelques photos. Le reste est dans l'album.



A savoir

Backpacker House de Paracas.
Des chambres sommaires, calées dans une construction en lambris, rien d'autre, il y a autant d'isolation avec le voisinage que l'on peut en avoir avec une toile de tente. La cuisine est sommaire et il faut avouer que beaucoup de jeunes ne prennent pas soin de bien nettoyer après avoir cuisiné. Les sanitaires eux sont propres mais pour prendre une douche attention à vos affaires, c'est limite pour qu'elles ne prennent pas la douche avec vous.
Les bons points : Le prix et le gérant Alberto, très serviable et aimable qui vous arrangera un bon tarif pour les visites touristiques.

10 commentaires :

  • Anonyme | 25.8.14

    les photos de votre tour du monde actuel ne sont plus lisibles dans l'album
    Bon periple au Pérou
    Yves

  • Mouline | 25.8.14

    C'est vrai que ça change. Il y a des coins sympas mais on voit bien que la propreté n'est pas leur genre. Dommage. En même temps quand on a la même chose chez nous dans certains endroits.... Pour les photos, je confirme on n'a plus accès, mais je ne m'inquiète pas, super zwoofff va rapidement réparer ça et on pourra s'en mettre plein la vue à nouveau. Je sais qu'aujourd'hui c'est une grosse journée visite alors profitez et à bientôt.

  • Zwoofff | 25.8.14

    @Yves
    oup'ss! Merci. c'est réparé!

  • Zwoofff | 25.8.14

    @Mouline
    nous sommes à Nazca/Nasca. Pour ce qui est de l'état des villes, les voyageurs ne montrent pas souvent es mauvais côtés des pays traversés.Pourtant il y en a. A ce point, en France.. Je n'ai jamais vu.

  • Anonyme | 25.8.14

    Bonjour
    avant de commencer mon tour du monde en vélo
    j'ai enfin fait Créon Sauveterre comme tu m'as dit
    Bien sympa mais faut que je change de selle
    a+ et bon vol pour survoler nazca
    Patrice

  • Zwoofff | 25.8.14

    @Patrice
    Bravo! quel courage. Tu comprends maintenant pourquoi on le fait en vélo couché.
    Survoler Nasca on va s'en passer. 90$US par personne, Trop cher pour nous. Mais il y a d'autres façons de les apercevoir et d'autres sites à voir autour. Quelques surprises aussi à lire dans le prochain article...

  • Laurent | 28.8.14

    Combien de kilomètres comptez-vous faire à vélo au Pérou et, si ce n'est pas déjà fait sur votre Blog (j'ai peut-être loupé un truc), pouvez-vous me donner votre itinéraire au Pérou afin que je m'amuse sur une carte ...Merci

  • Laurent | 28.8.14

    C'est bon, je suis à côté de la plaque...J'ai vu votre plan que je n'ai regardé qu'au tout début...Inutile de perdre du temps pour me répondre...
    Attention, car au Pérou, il semblerait que les gros camionneurs se moquent éperdument des cyclistes sur les routes ...
    Finalement, j'ai une question intéressante: "Patrick, t'es-tu fait appelé Gringo ?" Il semblerait aussi que ce soit plus marqué au Pérou qu'ailleurs ...

  • Zwoofff | 29.8.14

    @Laurent
    eh bien non, ici les camions jusqu'ici nous passent très large à chaque fois qu'ils le peuvent. Le plus dangereux c'est que tout le monde double en plein virage et advienne que pourra.
    Pas encore fait appeler Gringo mais qu'est ce qu'on les fait se marrer avec nos vélos bizarres.

  • Anonyme | 30.8.14

    Oui, je pense que les vélos couchés doivent en décontenancer un grand nombre !
    Laurent

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